Ne grandissez pas, c’est une arnaque !

Cet après-midi, j’ai passé le pont, toujours cette vue, cette lumière, cette impression de changer d’univers… Les terrasses de café sont bondées, comment faisaient les gens pendant le confinement ?

Avec le beau temps, les brestoises se font belles. Il est curieux de voir la rapidité avec laquelle la brestoise se met au goût du jour et sort sa robe à l’imprimé fleuri aux premiers rayons du soleil, déjà bronzée et pimpante.

Elles passent, hautaines et jolies, une robe orange porte un bébé sur son ventre, suivie par un petit garçon au regard curieux, il capte tout de la rue et de sa vie. Comment se fait-il que chez ces enfants, tout disparaît à l’adolescence, pour laisser la place à un adulte ennuyeux ? Anciens enfants, qu’êtes vous devenus ?

Cela me rappelle ces élèves que j’avais en cours particuliers, massacrés par des professeurs idiots ; combien j’aimais les voir s’éveiller, devenir intelligents et beaux, l’étincelle qui s’allumait dans leurs yeux !

Jaloux de cette concurrence, les parents me licenciaient sous des prétextes divers, je ne correspondais pas à ce qu’ils attendaient, faire rentrer leur enfant dans la course à la normalisation, à l’intégration, à la réussite sociale au mépris du développement d’une personnalité originale .

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Quand le petit Segalen

Allait à la messe 

A quoi pensait-il ?

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