Bréhaïkus

Bréhaïkus, de Toinon Maguerez, éditions Unicité

Bréhaïkus : une tradition

Dan l’appartement de mes grands-parents à Paris, nous avons trouvé toutes sortes de notes de mon grand-père sur ses haïkus et avons ainsi découvert que René Maublanc était un des précurseurs de ces courts poèmes japonais. Nous avons donc contacté Alain Kervern, spécialiste du haïku pour lui demander de nous trouver quelqu’un qui pourrait utiliser toutes ces archives.
Dominique Chipot en a fait un livre. Et tout cela m’a donné l’envie d’écrire des haïkus.

Un haïku de mon grand-père que j’aime particulièrement :

Mes amis sont morts à la guerre
Je m’en suis fait de nouveaux
Pardon

Un bonheur d’écrire

Chaque fois que je pense ou relis ces haïkus, je me revois assise au bourg de Bréhat à une terrasse de café, prenant un kir pamplemousse une fois les courses faites. Ce fut un très bel été que cet été 2018, d’autant plus que ma tante Marie Maublanc était sortie de l’hôpital et profitait de son dernier séjour à Bréhat.

La vie du bourg m’environnait, me portait. Je retrouvais ensuite ma tante et nous déjeunions ensemble au soleil dans le jardin clos.

Un devoir de mémoire familial

Au delà de René Maublanc, c’est ma sœur Pascale, artiste peintre, qui a peint des vues de Bréhat, à l’encre de Chine et à l’aquarelle sur papier. Très attachée à Bréhat où elle passait des vacances avec ses enfants petits, elle a parfaitement rendu l’atmosphère de cette île, l’ile de tous les bonheurs.

Au delà de la mort

A l’hiver 2019, Toinon Maguerez est venue signer son livre à Bréhat, rencontrant ainsi son public. Elle a pris un kir pamplemousse après avoir été rendre un hommage à Marie Maublanc au cimetière, ainsi l’histoire se continue par delà le deuil…

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

À découvrir...

Mes livresMes films

Pin It on Pinterest